Dans le cadre de la consultation IMGP2, la Ville d’Asnières s’interroge sur le devenir de la patinoire des Courtilles qui est vieillissante. Elle souhaite un nouvel équipement privé, dont la construction doit être financée par la réalisation de maximum 300 nouveaux logements.
Pour répondre à cette consultation, l’équipe est composée de 4 maîtres d’ouvrage dont EMERIGE est le mandataire ; de deux agences d’architecture (TDA et JBPA), d’un paysagiste (BASE) et de nombreux bureaux d’études et exploitants. Ensemble, nous définissons le programme suivant : une nouvelle patinoire de 3 000 m² SDP avec un terrain de foot sur son toit de 2 400 m² ; un espace ludo-sportif de 1582 m² SDP ; un centre de santé de 550m² ; une école privée bilingue de 4 classes ; 299 logements (dont 77 logements sociaux et 222 logements en accession libre).
Compte-tenu de la taille et de la localisation du site, les enjeux sont avant tout urbains : reconnecter le site à la ville d’Asnières ; reconstituer un front sur le boulevard ; générer une nouvelle centralité au Nord de la Ville et rendre possible les évolutions du quartier qui interviendront à travers le prochain NPNRU.
Les maîtres d’ouvrage confient à l’agence la coordination urbaine ainsi que la conception de 200 logements, de la patinoire, du centre de santé et de d’école.
Architect Tom darmon Architecture
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client Vinci Immobilier | |||||
Aménageur SEMAPA | |||||
Structure EVP
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Économie VPEAS
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Ingénierie Alto
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Environnement Tribu Énergie
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Acoustique Avel
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Ingénierie Façade ABSG
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Dans ce secteur de grands ensembles, où les formes urbaines sont hétérogènes, le bâti est désorienté par rapport au maillage viaire. En réponse à ce contexte, notre master plan renoue avec une urbanité qui a fait ses preuves : aligner les immeubles et les équipements le long des axes, animer les rez-de-chaussée, pour créer une vie de quartier.
Notre projet prévoit ainsi trois immeubles implantés le long du boulevard afin de reconnecter le bâti au maillage viaire et de recréer un front urbain. Ce parti-pris offre une grande politesse urbaine en éloignant de plus de 100m les nouveaux logements des logements existants de l’autre côté du site, préservant ainsi les vues de chacun. La hauteur de ces nouveaux bâtiments s’échelonne de R+9 à R+15 afin de répondre au contexte urbain du quartier marqué par plusieurs tours dans les environs proches qui flirtent avec les 50m.
Dans notre projet, la nouvelle patinoire est implantée face à la piscine qui sera conservée afin de créer une polarité sportive mais aussi de dégager un grand parc au cœur du projet. Ce parc de 2ha qui est un poumon vert pour le quartier. Largement planté, ce parc est composé d’une bute qui remonte jusqu’au terrain de foot situé sur le toit de la patinoire et d’une esplanade connectant ainsi l’ensemble du projet au reste du quartier : le parc tout entier devient un cheminement vers des polarités renforcées.
Mais ce parc offre bien d’autres atouts : il répond d’abord aux demandes de tous les habitants du quartier (femmes et hommes, jeunes et moins jeunes) en permettant diverses pratiques sportives avec l’aire de cross-fit, l’espace de yoga et tai-chi, les tables de ping-pong, les agrès de fitness, l’aire de jeux, zones de détente et de pique-nique...
De plus, le parc joue aussi un rôle environnemental en tant qu’ilot de fraicheur, une réserve de biodiversité, mais aussi dans la gestion des EP et même des eaux issues de la piscine.
Le projet amorce ainsi à une transformation de l’image du quartier qui pourra se poursuivre à travers le futur NPNRU, et notamment le long du boulevard où des emprises pourraient muter suivant la même logique de constructions en hauteur le long de la voie.
Afin d’assurer une cohérence entre les bâtiments conçus par l’agence et ceux conçus par JBPA, tout en laissant à chacun une liberté de création, nous proposons quelques règles communes : belle hauteur et souci du piéton ; des immeubles dédoublés ; un effet zigourat.
Limitant l’emprise au sol, nous sommes amenés à « laisser pousser » les bâtiments qui flirtent avec les 50m. Mais faire la ville, c’est aussi répondre à l’échelle du piéton. Sur le boulevard, le paysage urbain est travaillé avec soin, pour rendre la promenade d’autant plus agréable. Les accès aux bâtiments se font par des pontons enjambant des noues. Les rez-de-chaussée sont en double-hauteur, pour y installer le pôle ludo-sportif, l’école de 4 classes et le cabinet médical.
Pour absorber la forme triangulaire de l’emprise que nous dessinons à l’échelle du plan masse, chacun des bâtiments est composé de deux volumes séparés par une faille. Très distants dans le premier bâtiment, ils se rapprochent et ripent dans le bâtiment central, pour se resserrer nettement dans le dernier bâtiment. Celui-ci, joue le rôle de figure de proue de l’ilot. Vus du parc, le doublement et le décalage des volumes donnent l’impression d’une grande densité urbaine, transformant le projet en un « petit Central Park ».
Les volumes des bâtiments se réduisent dans leur hauteur, en trois pas qui correspondent chacun a une strate de la ville. Le premier, du sol à 15-20 m, rappelle le gabarit de la ville historique ; le deuxième, entre 15-20 m et 30-40 m évoque les grands ensembles ; le dernier renvoie au futur de la ville à l’assaut du ciel. Comme si le parc s’étendait à l’architecture, ces décalages sont soulignés par une généreuse végétalisation arbustive.
Au-delà de ces principes communs, les façades de nos bâtiments offrent une résille en béton. Cette résille dont les couleurs changent selon les bâtiments et contrastent avec les façades moirées, vibrantes, dans les fonds de loggias. Cette grille protège d’abord les logements des nuisances du quartiers et de l’effet de vertige provoqué par la hauteur. Cette grille permet aussi de développer des très généreux espaces extérieurs : tous les logements, sans exception, bénéficient d’une terrasse ou d’une loggia, de 15 à 20 m². La moitié de ces surfaces extérieures seront prolongées par les vues sur le parc.
Cette opération propose une grande diversité de logements mais toujours de grande qualité. Nous proposons plusieurs typologies (du T1 au T5) et plusieurs plans pour chaque typologie. Le projet prévoit 28 duplex (dont certains en T3), avec une possibilité de vide sur séjour. Les logements ont été conçus dans une recherche d’équité dans les qualités des logements ainsi agglomérés. La grande majorité des appartements bénéficient d’une double orientation, les rares logements mono-orientés donnent sur le parc. Les appartements des niveaux inférieurs du bâtiment central bénéficient de celliers en compensation de l’absence de vues lointaines.
La patinoire est localisée en face de la piscine actuelle qui sera conservée afin de créer une polarité sportive et surtout pour assurer une continuité de service avec la patinoire actuelle qui ne sera démolie qu’après ouverture de la nouvelle.
Plus petit que la patinoire actuelle, le programme de la nouvelle patinoire est défini suivant l’équilibre de gestion de l’exploitant privé, Synerglace : 3000 m² SDP avec 1 460 m² de glace et 200 places de gradins.
L’implantation d’un terrain de foot sur le toit de ka patinoire implique d’abord une prouesse structurelle pour assurer la charge sans poteau à travers l’équipement. De plus, une partie de la patinoire est masquée par le « soulèvement » du parc lié à la bute. Cela donne ainsi l’impression que le bâtiment est englobé dans le parc, ce qui est repris et accentué dans l’architecture intérieure du bâtiment : le béton est texturé afin de donner un caractère tellurique, chaud et vivant.
Seule la façade nord donner à voir. Nous voulons que cette façade soit précieuse pour participer au rayonnement du nouvel équipement et du quartier. Par ailleurs, pour éviter l’éblouissement des patineurs, seule une façade Nord peut être vitrée. Poussant à l’extrême cette possibilité, nous proposons une façade entièrement en verre sablé. Le vitrage de la façade devient alors le support d’une œuvre d’art imaginée par l’artiste Raphaël DALAPORTA. Cette démarche partenariale et complémentaire entre l’architecte et l’artiste est rendue possible par une parfaite complicité qui permet ainsi d’utiliser la démarche « un bâtiment une œuvre » pour sublimer l’ensemble du projet plutôt que d’ajouter une œuvre d’art à un projet fini.
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Notre projet prévoit ainsi trois immeubles implantés le long du boulevard afin de reconnecter le bâti au maillage viaire et de recréer un front urbain. Ce parti-pris offre une grande politesse urbaine en éloignant de plus de 100m les nouveaux logements des logements existants de l’autre côté du site, préservant ainsi les vues de chacun. La hauteur de ces nouveaux bâtiments s’échelonne de R+9 à R+15 afin de répondre au contexte urbain du quartier marqué par plusieurs tours dans les environs proches qui flirtent avec les 50m.
Dans notre projet, la nouvelle patinoire est implantée face à la piscine qui sera conservée afin de créer une polarité sportive mais aussi de dégager un grand parc au cœur du projet. Ce parc de 2ha qui est un poumon vert pour le quartier. Largement planté, ce parc est composé d’une bute qui remonte jusqu’au terrain de foot situé sur le toit de la patinoire et d’une esplanade connectant ainsi l’ensemble du projet au reste du quartier : le parc tout entier devient un cheminement vers des polarités renforcées.
Mais ce parc offre bien d’autres atouts : il répond d’abord aux demandes de tous les habitants du quartier (femmes et hommes, jeunes et moins jeunes) en permettant diverses pratiques sportives avec l’aire de cross-fit, l’espace de yoga et tai-chi, les tables de ping-pong, les agrès de fitness, l’aire de jeux, zones de détente et de pique-nique...
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Limitant l’emprise au sol, nous sommes amenés à « laisser pousser » les bâtiments qui flirtent avec les 50m. Mais faire la ville, c’est aussi répondre à l’échelle du piéton. Sur le boulevard, le paysage urbain est travaillé avec soin, pour rendre la promenade d’autant plus agréable. Les accès aux bâtiments se font par des pontons enjambant des noues. Les rez-de-chaussée sont en double-hauteur, pour y installer le pôle ludo-sportif, l’école de 4 classes et le cabinet médical.
Pour absorber la forme triangulaire de l’emprise que nous dessinons à l’échelle du plan masse, chacun des bâtiments est composé de deux volumes séparés par une faille. Très distants dans le premier bâtiment, ils se rapprochent et ripent dans le bâtiment central, pour se resserrer nettement dans le dernier bâtiment. Celui-ci, joue le rôle de figure de proue de l’ilot. Vus du parc, le doublement et le décalage des volumes donnent l’impression d’une grande densité urbaine, transformant le projet en un « petit Central Park ».
Les volumes des bâtiments se réduisent dans leur hauteur, en trois pas qui correspondent chacun a une strate de la ville. Le premier, du sol à 15-20 m, rappelle le gabarit de la ville historique ; le deuxième, entre 15-20 m et 30-40 m évoque les grands ensembles ; le dernier renvoie au futur de la ville à l’assaut du ciel. Comme si le parc s’étendait à l’architecture, ces décalages sont soulignés par une généreuse végétalisation arbustive.
Au-delà de ces principes communs, les façades de nos bâtiments offrent une résille en béton. Cette résille dont les couleurs changent selon les bâtiments et contrastent avec les façades moirées, vibrantes, dans les fonds de loggias. Cette grille protège d’abord les logements des nuisances du quartiers et de l’effet de vertige provoqué par la hauteur. Cette grille permet aussi de développer des très généreux espaces extérieurs : tous les logements, sans exception, bénéficient d’une terrasse ou d’une loggia, de 15 à 20 m². La moitié de ces surfaces extérieures seront prolongées par les vues sur le parc.
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La patinoire est localisée en face de la piscine actuelle qui sera conservée afin de créer une polarité sportive et surtout pour assurer une continuité de service avec la patinoire actuelle qui ne sera démolie qu’après ouverture de la nouvelle.
Plus petit que la patinoire actuelle, le programme de la nouvelle patinoire est défini suivant l’équilibre de gestion de l’exploitant privé, Synerglace : 3000 m² SDP avec 1 460 m² de glace et 200 places de gradins.
L’implantation d’un terrain de foot sur le toit de ka patinoire implique d’abord une prouesse structurelle pour assurer la charge sans poteau à travers l’équipement. De plus, une partie de la patinoire est masquée par le « soulèvement » du parc lié à la bute. Cela donne ainsi l’impression que le bâtiment est englobé dans le parc, ce qui est repris et accentué dans l’architecture intérieure du bâtiment : le béton est texturé afin de donner un caractère tellurique, chaud et vivant.
Seule la façade nord donner à voir. Nous voulons que cette façade soit précieuse pour participer au rayonnement du nouvel équipement et du quartier. Par ailleurs, pour éviter l’éblouissement des patineurs, seule une façade Nord peut être vitrée. Poussant à l’extrême cette possibilité, nous proposons une façade entièrement en verre sablé. Le vitrage de la façade devient alors le support d’une œuvre d’art imaginée par l’artiste Raphaël DALAPORTA. Cette démarche partenariale et complémentaire entre l’architecte et l’artiste est rendue possible par une parfaite complicité qui permet ainsi d’utiliser la démarche « un bâtiment une œuvre » pour sublimer l’ensemble du projet plutôt que d’ajouter une œuvre d’art à un projet fini.
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