Bisley, dans les Cotswolds en Grande Bretagne, est le petit village familial où j’ai passé de longs séjours qui ont fortement marqué mon enfance. Cette région continue de m’inspirer dans ma pratique architecturale, grâce à l’harmonie qu’il s’y dégage entre cette nature à la fois luxuriante et maitrisée et les constructions de l’homme, qui s’y intègrent parfaitement quelque soit leur époque. La végétation, comme la pierre, y sont durablement ancrées.
Mais la Grande Bretagne, c’est aussi une culture chaleureuse : les éclats de rire devant la cheminée du pub alors qu’il pleut au-dehors… Ainsi, un espace accueillant et généreux provoque touts ces échanges et ces rencontres. Aujourd’hui, quelque soit le programme, je suis attaché à offrir des lieux dans lesquels chacun se sentira bien. Enfin, avoir une double culture, c’est savoir au plus profond de soi que la différence existe et chercher à comprendre l’autre. Cette curiosité ne m’a jamais quitté et m’anime toujours dans chacune de mes rencontres.
Pendant mes années d’étude, j’ai travaillé en même temps comme salariés dans des agences d’architecture afin d’y apprendre le métier. Puis, toujours en parallèle de mes études, je suis devenu perspectiviste. Lors de ces expériences, j’y apprends surtout à réaliser humblement les projets imaginés par d’autres, ce qui implique de comprendre leur vision et leurs demandes. J’aimerais ici remercier ces paires qui m’ont fait confiance, qui m’ont tellement appris, qui ont confirmé mon gout pour l’architecture et m’ont donné envie de poursuivre vers ce métier ! Cette capacité à donner à voir et à comprendre le projet d’un autre, je le retrouve aujourd’hui dans la relation aux architectes urbanistes qui ont conçu les projets urbains dans lesquels je suis en charge d’un ilot. Cette complicité avec mes paires est facilitée par une compréhension partagée des enjeux qui font la ville.
Ma démarche est basée sur la recherche de la juste réponse à une commande, à des besoins exprimés ou non, à un contexte. A la manière du monde naturel, la réponse est du coté de l’essentiel, loin du superflu et de la fioriture qui sont gratuits et inutiles. Cette évidence que je recherche n’est pas froide ou austère puisqu’elle est bienveillante, douce et riche d’une grande diversité, parfois aléatoire, mais toujours harmonieuse. Je suis donc soucieux de l’esthétique de mes projets, à condition que cette forme soit l’expression de la qualité du fonctionnement et des usages que le projet rend possibles. Cette démarche est particulièrement perceptible sur la question des matériaux de façade. Je suis sensible à ces matériaux qui ont une fonction, un usage et qui ne sont pas seulement décoratifs. Ces matériaux nécessitent d’ailleurs un véritable savoir-faire, un soucis du détail et de la mise en œuvre. Le béton, la pierre, la brique ont en commun cette esthétique de la fonction et de la maitrise dans leur réalisation. Un bâtiment est donc un objet sensible, qui se donne à voir, à toucher… Cette esthétique du projet est alors partagée par celui qui le conçois, mais aussi celui qui le réalise, jusqu’à celui qui le vit au quotidien.
La conception et la réalisation d’un projet sont en réalité deux métiers distincts demandant des qualités et des aptitudes différentes. Pour autant, l’un ne vas pas sans l’autre et l’apprentissage du chantier nécessite un grand retour d’expérience. Dessiner pour construire, construire pour mieux dessiner. Grace à mon expérience des chantiers, j’ai acquis trois convictions. La première, l’acte de construire relève de la capacité à anticiper la réalisation de l’ouvrage, dans chacun de ses détails. Ce souci de la mise en œuvre m’anime donc dès la phase de conception du projet. Ma deuxième certitude est que le suivi du chantier demande une bonne compréhension du jeu d’acteurs à la fois complexe et stimulant où il faut savoir dialoguer avec les entreprises et les bureaux d’études afin de préserver la qualité du projet tout en définissant ensemble les solutions les plus adaptées. Enfin, assurer l’exécution d’un projet c’est, selon moi, être garant jusqu’u bout des intérêts du maître d’ouvrage et notamment le respect des fondamentaux qui ont guidé la conception, mais aussi la maîtrise de l’économie du projet et de la durée du chantier.
Je suis intimement convaincu qu’un projet se réalise à quatre mains, dans un échange permanent avec mes maîtres d’ouvrage. Pour tisser cette relation de confiance, je mets en œuvre pour chaque projet, une méthode de travail singulière basée sur l’écoute et la compréhension des besoins et des enjeux de mon client. Dans cette approche, nait une profonde émulation, une remise en cause de nos prérequis.
Ce tandem que forme l’architecte et son maître d’ouvrage est au milieu d’un monde plus vaste, composé de bureaux d’études, d’entreprises, d’utilisateurs, de clients finaux, etc. Pour que chacun y joue le rôle qui est le sien, chacun doit comprendre les enjeux et contraintes des autres, en valorisant le dialogue et la politesse.
Pour diffuser plus largement cette philosophie et participer à une meilleure connaissance réciproque des métiers de maîtres d’ouvrage et de maîtres d’œuvre, je suis devenu membre du bureau et du conseil d’administration de l’association AMO (Architecture et Maîtres d’ouvrage).
L’acte de construire nécessite de faire la synthèse des besoins et des contraintes d’aujourd’hui… alors même que les effets d’un projet seront pour les générations futures. La responsabilité de l’architecte est alors engagée à chaque projet qui participe au patrimoine de demain. Cette question de la qualité et de la pérennité d’un projet, me guide à la fois dans prise en compte des usages actuels et futurs mais aussi dans la performance environnementale d’un projet. Il ne s’agit pas de répondre à des effets de mode ou d’accumuler des gadgets couteux et si rapidement obsolètes. Il s’agit au contraire, de retrouver des méthodes de construction ancestrales, qui ont été capables de répondre à l’évolution des besoins à travers les époques…
Bisley, dans les Cotswolds en Grande Bretagne, est le petit village familial où j’ai passé de longs séjours qui ont fortement marqué mon enfance. Cette région continue de m’inspirer dans ma pratique architecturale, grâce à l’harmonie qu’il s’y dégage entre cette nature à la fois luxuriante et maitrisée et les constructions de l’homme, qui s’y intègrent parfaitement quelque soit leur époque. La végétation, comme la pierre, y sont durablement ancrées.
Mais la Grande Bretagne, c’est aussi une culture chaleureuse : les éclats de rire devant la cheminée du pub alors qu’il pleut au-dehors… Ainsi, un espace accueillant et généreux provoque touts ces échanges et ces rencontres. Aujourd’hui, quelque soit le programme, je suis attaché à offrir des lieux dans lesquels chacun se sentira bien. Enfin, avoir une double culture, c’est savoir au plus profond de soi que la différence existe et chercher à comprendre l’autre. Cette curiosité ne m’a jamais quitté et m’anime toujours dans chacune de mes rencontres.
Pendant mes années d’étude, j’ai travaillé en même temps comme salariés dans des agences d’architecture afin d’y apprendre le métier. Puis, toujours en parallèle de mes études, je suis devenu perspectiviste. Lors de ces expériences, j’y apprends surtout à réaliser humblement les projets imaginés par d’autres, ce qui implique de comprendre leur vision et leurs demandes. J’aimerais ici remercier ces paires qui m’ont fait confiance, qui m’ont tellement appris, qui ont confirmé mon gout pour l’architecture et m’ont donné envie de poursuivre vers ce métier ! Cette capacité à donner à voir et à comprendre le projet d’un autre, je le retrouve aujourd’hui dans la relation aux architectes urbanistes qui ont conçu les projets urbains dans lesquels je suis en charge d’un ilot. Cette complicité avec mes paires est facilitée par une compréhension partagée des enjeux qui font la ville.
Ma démarche est basée sur la recherche de la juste réponse à une commande, à des besoins exprimés ou non, à un contexte. A la manière du monde naturel, la réponse est du coté de l’essentiel, loin du superflu et de la fioriture qui sont gratuits et inutiles. Cette évidence que je recherche n’est pas froide ou austère puisqu’elle est bienveillante, douce et riche d’une grande diversité, parfois aléatoire, mais toujours harmonieuse. Je suis donc soucieux de l’esthétique de mes projets, à condition que cette forme soit l’expression de la qualité du fonctionnement et des usages que le projet rend possibles. Cette démarche est particulièrement perceptible sur la question des matériaux de façade. Je suis sensible à ces matériaux qui ont une fonction, un usage et qui ne sont pas seulement décoratifs. Ces matériaux nécessitent d’ailleurs un véritable savoir-faire, un soucis du détail et de la mise en œuvre. Le béton, la pierre, la brique ont en commun cette esthétique de la fonction et de la maitrise dans leur réalisation. Un bâtiment est donc un objet sensible, qui se donne à voir, à toucher… Cette esthétique du projet est alors partagée par celui qui le conçois, mais aussi celui qui le réalise, jusqu’à celui qui le vit au quotidien.
La conception et la réalisation d’un projet sont en réalité deux métiers distincts demandant des qualités et des aptitudes différentes. Pour autant, l’un ne vas pas sans l’autre et l’apprentissage du chantier nécessite un grand retour d’expérience. Dessiner pour construire, construire pour mieux dessiner. Grace à mon expérience des chantiers, j’ai acquis trois convictions. La première, l’acte de construire relève de la capacité à anticiper la réalisation de l’ouvrage, dans chacun de ses détails. Ce souci de la mise en œuvre m’anime donc dès la phase de conception du projet. Ma deuxième certitude est que le suivi du chantier demande une bonne compréhension du jeu d’acteurs à la fois complexe et stimulant où il faut savoir dialoguer avec les entreprises et les bureaux d’études afin de préserver la qualité du projet tout en définissant ensemble les solutions les plus adaptées. Enfin, assurer l’exécution d’un projet c’est, selon moi, être garant jusqu’u bout des intérêts du maître d’ouvrage et notamment le respect des fondamentaux qui ont guidé la conception, mais aussi la maîtrise de l’économie du projet et de la durée du chantier.
Je suis intimement convaincu qu’un projet se réalise à quatre mains, dans un échange permanent avec mes maîtres d’ouvrage. Pour tisser cette relation de confiance, je mets en œuvre pour chaque projet, une méthode de travail singulière basée sur l’écoute et la compréhension des besoins et des enjeux de mon client. Dans cette approche, nait une profonde émulation, une remise en cause de nos prérequis.
Ce tandem que forme l’architecte et son maître d’ouvrage est au milieu d’un monde plus vaste, composé de bureaux d’études, d’entreprises, d’utilisateurs, de clients finaux, etc. Pour que chacun y joue le rôle qui est le sien, chacun doit comprendre les enjeux et contraintes des autres, en valorisant le dialogue et la politesse.
Pour diffuser plus largement cette philosophie et participer à une meilleure connaissance réciproque des métiers de maîtres d’ouvrage et de maîtres d’œuvre, je suis devenu membre du bureau et du conseil d’administration de l’association AMO (Architecture et Maîtres d’ouvrage).
L’acte de construire nécessite de faire la synthèse des besoins et des contraintes d’aujourd’hui… alors même que les effets d’un projet seront pour les générations futures. La responsabilité de l’architecte est alors engagée à chaque projet qui participe au patrimoine de demain. Cette question de la qualité et de la pérennité d’un projet, me guide à la fois dans prise en compte des usages actuels et futurs mais aussi dans la performance environnementale d’un projet. Il ne s’agit pas de répondre à des effets de mode ou d’accumuler des gadgets couteux et si rapidement obsolètes. Il s’agit au contraire, de retrouver des méthodes de construction ancestrales, qui ont été capables de répondre à l’évolution des besoins à travers les époques…