Cette vaste emprise de 1,5Ha comprise entre les quais de la Gare de Nanterre Ville et l’avenue du Général Galliéni à Nanterre a fait l’objet d’une étude délicate par l’agence Reichen et Robert visant la mise en valeur du patrimoine bâti remarquable. Ce site est effectivement l’écrin d’un édifice il dessiné par l’architecte Albert Aubert en 1900, avait pour vocation première à être admiré par tout le monde.
Architecte Tom darmon Architecture
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Maîtrise d'ouvrage BOUYGUES IMMOBILIER |
Urbaniste Reichen & Robert & Associés |
PROGRAMME 127 logements (78 accession et 49 sociaux) et parking |
surface 8800 M² SDP
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COÛT 12.6 M€ HT
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statut |
bet TCE arcoba
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Le soin du détail et de ses ornementations qui y sont apportés sont vouées à capter l’attention des passagers du faisceau ferroviaire de la ligne Paris Saint Germain. Le projet urbain contemporain imagine trois lots, le premier formé par le « Château » les deux autres disposés de part et d’autre du mail prenant place à l’axe du bâtiment classé fait de briques et de pierre. Le lot nord est destiné à recevoir un projet d’immobilier d’entreprise, notre intervention porte sur le deuxième lot, il accueille un projet de logements en accession, ces deux lots sont liés en infrastructure par un parc de stationnement privé et public commun.
Plan masse
Amoureux des contraintes nous avons été servis, le PLU permet un maximum de quatre étages au-dessus du rez-de-chaussée, présence de nuisances acoustiques dégagées par les boggies, là où la densité moyenne est très faible nous devons relever le défi de dessiner un projet par essence dense de 120 logements, sur une parcelle relativement étriquée. Quelle que soit l’option de faisabilité, la densité est significative, nous décidons alors d’une implantation simple, un corps de bâtiment relativement épais le long de l’espace public disposant en revanche de nombreux noyaux favorisant la dimension traversante de chaque logement, cela permet par ailleurs de conserver à l’arrière un volume végétal continu unique et généreux.
Une grande attention est portée au traitement de corps continu et imposant, nous nous inspirons alors de la matérialité du bâtiment du docteur pierre, fait de pierres et de briques, nous proposons d’utiliser deux matériaux : le béton et une déclinaison de briques. Le corps principal est alors subdivisé en séquences d’une dizaine de mètres correspondant aux largeurs des séquences récurrentes dans l’environnement proche du quartier. Chaque séquence est traitée alternativement en béton et en brique, le béton toujours de même teinte, la brique quant à elle est utilisée dans trois teintes différentes, avec seulement deux matériaux, ce jeu provoque une sensation de grande diversité exprimée par une échelle réduite, celle encore une fois de l’échelle humaine. Pour se protéger des nuisances ferroviaires, des loggias filantes sont admises accueillant opportunément des espaces extérieurs généreux. On s’y sent comme dans un village, on reconnait son logement et celui de son voisin, l’essai est transformé ! Ce projet est en accord parfait avec son contexte et l’histoire qui y est liée, il répond élégamment à la problématique de construire densément avec l’exigence absolue de la qualité d’habiter.
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