Les archives universitaires réalisées en 1994 par Dominique Perrault à Bussy-Saint-Georges (77) arrivent à saturation et l’EPAURIF organise en 2014 une consultation pour la réalisation de leur extension.
La commande précise notamment que 4000 m² d’archivage soient exploitables dès la livraison, et que 4000 m² d’archivage soient aménageables lorsque la première phase arrivera à saturation. Ces espaces d’archivages doivent être complété d’une seule salle de réunion. De plus, le nouveau bâtiment doit communiquer avec le bâtiment de Dominique Perrault grâce à une passerelle à prévoir en R+1, alors que le RDV du nouveau bâtiment doit être traité en mezzanine et ainsi être deux fois plus haut que le RDC du bâtiment ancien. De plus, le bâtiment doit bien entendu répondre à l’ensemble des contraintes techniques pour assurer la préservation des ouvrages dans le temps et en toute circonstance… Enfin, le budget annoncé par l’EPAURIF est de 18 M€
Architecte Tom darmon Architecture
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Maîtrise d'ouvrage Epaurif | |||||
Structure -
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Économie VPEAS
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Ingénierie -
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Environnement Tribu Énergie
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Acoustique -
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Ingénierie Façade ABSG
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Le projet propose d’abord de creuser le terrain naturel, afin de descendre le niveau bas du bâtiment sans l’enterrer. Cette astuce permet de mettre le R+1 du nouveau bâtiment au même niveau que celui de Perrault et de faciliter ainsi leur connexion par une passerelle. Ce traitement de la topographie du site permet aussi de réduire la hauteur du nouveau bâtiment, de leur rendre ainsi plus discret et d’en réduire ses effets sur le contexte qui l’entoure.
Dans un soucis d’efficacité, l’agence propose par ailleurs deux bâtiment : l’un aménagé et donc exploitable à la livraison. L’autre à aménager ultérieurement. Cette séparation permet de réduire les frais de gestion du second bâtiment avant sa mise en exploitation (réduction des surfaces à chauffer, nettoyer, etc.). Cette solution est aussi un clin d’œil au projet de Dominique Perrault qui est composé de deux silos parfaitement symétriques.
La commande de 100 km d’étagères et d’une seule salle de réunion implique un bâtiment avec une seule fenêtre. Mais pour apporter un confort pour ceux qui travailleront dans ce bâtiment, et leur permettre de bénéficier de lumière naturelle (tout en protégeant les ouvrages des effets de la lumière), le projet prévoit des circulations centrales entièrement vitrées de part en part et qui desservent de chaque coté, des salles d’archivage aveugles.
Enfin, à la remise du concours, le coût travaux du bâtiment est estimé à 13 M€, ce qui est donc bien inférieur au budget annoncé par l’EPAURIF de 18 M€. Malgré les surcoûts en phase chantier liés notamment au rabattement de nappe et au dispositif anti-ruine, le bâtiment coûtera au final 17 M€
L’objectif du projet est de rendre hommage au bâtiment de Dominique Perrault mais aussi de préserver cet écrin de nature dans ce contexte urbain plus ingrat que constitue une zone industrielle. La façade en inox répond à tous ces défis à la fois !
Le hangar industriel d’entrée de ville, est ici réinterprété dans sa version précieuse. Le simple métal est remplacé par de l’inox et le hangar devient coffre-fort de la mémoire puisqu’il abrite des ouvrages universitaires, des travaux de recherche et de réflexion menés, qui seront conservés pour l’éternité par l’Etat.
La façade rend hommage au bâtiment de Dominique Perrault qui est en aluminium anodisé avec un pli horizontal… Elle est ici réinterprétée avec une façade en inox aux plis verticaux. Il s’agit donc à la fois de continuité et de dialogue entre les deux bâtiments : Le brillant répond au mat ; la similitude de hauteur et symétrie des plans de masse…
De plus, l’habillage en inox permet de faire disparaître le bâtiment dans le paysage. Cet effet est encore renforcé par les plis verticaux. Sans ces plis, l’inox aurait reflété le ciel qui est face à celui du bâtiment et qui aurait marqué une différence de couleur avec le ciel qui au-dessus du bâtiment… Pour éviter cet écueil, l’utilisation de plis dans l’inox permet de refléter le ciel qui est à coté du bâtiment et donc d’une couleur bien plus proche. La réalité a même dépassé la fiction puisque aujourd’hui le bâtiment se fond encore mieux dans son paysage que cela n’était représenté sur les perspectives du concours.
L’agence est retenue pour répondre à la consultation, alors qu’elle n’a aucune référence en bâtiment d’archivage… Cette fraicheur apporte bien entendu un regard neuf sur le programme et elle est enrichie par le savoir faire et le retour d’expérience des entreprises. L’agence choisit de mobiliser dès la phase conception les entreprises qui fournissent le mobilier d’archivage retenant ainsi les dernières méthodes et outils d’archivage, imaginés grâce à leurs longs retours d’expériences… Le plan du bâtiment est pensé en fonction des machines d’archivage qui y seront utilisées afin de faciliter au maximum leur utilisation.
En retravaillant la topographie du site, cela posait la question de la gestion des eaux en cas de pluie. Pour protéger de l’eau, le bâtiment et les ouvrages qu’il abrite, une petite douve toujours en eau est creusé tout autours du bâtiment et permet de mesurer le niveau de l’eau. En cas de montée de l’eau, cela est donc immédiatement visible, une pompe de relevage se met fonctionnement.
Enfin, le projet prévoit un vide de 1 à 2m entre la structure en béton et la façade en inox. Ce vide permet de faire passer tous les éléments techniques lié notamment à la sécurité incendie à l’extérieur des plateaux et donc de limiter les risques de sinistres sur les ouvrages qui sont conservés.
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Dans un soucis d’efficacité, l’agence propose par ailleurs deux bâtiment : l’un aménagé et donc exploitable à la livraison. L’autre à aménager ultérieurement. Cette séparation permet de réduire les frais de gestion du second bâtiment avant sa mise en exploitation (réduction des surfaces à chauffer, nettoyer, etc.). Cette solution est aussi un clin d’œil au projet de Dominique Perrault qui est composé de deux silos parfaitement symétriques.
La commande de 100 km d’étagères et d’une seule salle de réunion implique un bâtiment avec une seule fenêtre. Mais pour apporter un confort pour ceux qui travailleront dans ce bâtiment, et leur permettre de bénéficier de lumière naturelle (tout en protégeant les ouvrages des effets de la lumière), le projet prévoit des circulations centrales entièrement vitrées de part en part et qui desservent de chaque coté, des salles d’archivage aveugles.
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