La ZAC Vetrotex constitue pour la Ville de Chambéry un enjeu de reconquête et de mutation d’une vaste friche industrielle, proche du centre-ville et d’un quartier pavillonnaire. Le lot F, sur lequel l’agence concourt aux coté de Saint-Agnes Immobilier, joue pleinement ce rôle de pivot : à la fois entre l’habitat pavillonnaire et les nouveaux immeubles faubouriens ; entre le bâtiment industriel voisin et les nouveaux programmes résidentiels de la ZAC ; entre la ville et le grand paysage constituée de montagnes.
Si le bâtiment est résolument contemporain et ainsi annonce l’entrée du nouveau quartier, il tire aussi son expression et ses volumétries de son contexte, entre paysage, faubourg, pavillon et usine.
La toiture est la première réponse ces différentes transitions. Le toit à plusieurs pentes asymétriques entre ainsi à résonnance avec l’usine et ses toitures typiques en sheds. Cette forme de toit fait également écho à la ligne de ciel des montagnes et du grand paysage, comme aux toitures du quartier pavillonnaire qui jouxte le Sud de la ZAC.
Architecte Tom darmon Architecture
|
Maîtrise d'ouvrage saint agne immobilier |
Aménageur spl chambery 2040 |
Structure -
|
Économie ampc
|
Ingénierie terre eco
|
Environnement bastide bondoux
|
paysage arter
|
programme 82 logements en accession, commerces et parking |
surface 5 423 m² sdp |
coût travaux 7 M€ HT |
performances et RÉCOMPENSES E+C- (niveau E2C1 et NF Habitat) |
La trame de notre façade est également un clin d’œil aux bâtiments de production industrielle que se caractérisent par des plans rationnels et des façades qui se raccourcissent, s’additionnent, se soustraient, s’évident au fur et à mesure des besoins de l’entreprise. Notre projet reprend l’idée d’une trame architectonique très réglée qui permet à la volumétrie de s’alléger en respectant la volumétrie du bâtiment. Elle forme de grands cadres blancs ouverts sur la ville, laissés vides pour y loger des espaces extérieurs ou alors subdivisés par une trame plus fine dans laquelle alternent pleins et châssis vitrés verticaux. La trame offre également aux logements d’agréables lieux extérieurs. La façade est également animée par des balcons que les acquéreurs peuvent « accessoiriser » en le transformant ainsi en serre ou bow-window. Pour cela un accord a été pris avec l’entreprise pour anticiper les demandes en TMA ou pendant la vie du projet. Cela garantira à la fois une harmonie dans la façade et lui donnera également un caractère aléatoire qui pourra varier dans le temps selon les envies des habitants.
Cette trame, le jeu de retraits et le jeu d’épannelages donnent l’effet d’un séquençage du bâtiment qui rappelle le rythme des bâtiments étroits du centre-ville. Cet effet est contrebalancé par l’unité de matériau et de couleur qui rappelle les grands ilots du nouveau quartier.
Le projet de ZAC préconise une implantation en U, qui mérite d’être sculpté pour être plus agréable à vivre grâce des jeux de gradins et de retraits. Ce traitement en gradins des ailes du U permet avant tout d’accentuer les distances entre façades, de favoriser l’ensoleillement, de minimisé les vis-à-vis et d’offrir de généreuses terrasses sur le grand paysage. Ce traitement se retourne en cœur d’ilôt initiant une différenciation des ambiances, des volumétries et des façades entre la rue et le cœur d’ilôt.
Pour créer cette gradination du projet, le bâtiment est volontairement épaissi en RDC et sur ses premiers niveaux. Cette épaisseur permet de proposer dans ces étages bas de nombreux celliers, facilement accessibles pour les logements. Cette volumétrie gradinée est encore renforcée au RDC par la localisation des stationnements, en débord par rapport au 1er niveau.
Ces 33 celliers offre avant tout un véritables confort d’usage pour les habitants puisqu’ils constituent une pièce servante supplémentaires qui leur permettant d’externaliser certaines affaires et de désencombrer ainsi leurs pièces de vie.
Ce confort d’usage est également indirect grâce à l’augmentation des surfaces vitrées en façade. Cela est lié à l’effet mécanique de l’épaississement du bâtiment et à l’application des ratios de surfaces vitrées.
Ces celliers présentent aussi un atout économique pour le maître d’ouvrage. Ces surfaces ne sont pas comptabilisées dans la SDP, présente un faible coût de construction, mais sont vendues aux acquéreurs comme surfaces annexes.
Souvent atouts des logements individuels, les celliers sont ici développés dans un programme collectif et induisent de nombreux effets positifs en matière d’usages, de fonctionnement du bâtiment mais aussi économiques.
Le RDC du bâtiment présente de grandes arcades de 3.5m de hauteur, séquençant le long linéaire de vitrines. Le rez-de-chaussée propose 3 commerces qui marquent les angles des bâtiments, entre ces commerces, de grands vides ponctuent la façade allégeant la masse du bâtiment et interrompant le long linéaire de vitrines.
La fiche de lot préconisait un parking semi-enterré qui nous semble compromettre l’idée d’une véritable traversée du cœur d’ilot. Nous proposons donc de disposer deux allées de stationnement RDC des ailes du bâtiment. Cette disposition libère le cœur d’ilot, optimise la surface construite du RDC, respecte le terrain naturel et accentue la présence d’un jardin de plain-pied et accessible directement depuis les halls des bâtiments. Cela rend également possible une véritable percée visuelle en double hauteur sur le jardin depuis l’espace public.
Ce traitement est RDC, des stationnements et du jardin en pleine-terre répond aussi à la logique de la ZAC qui remet à la surface deux cours d’eau qui avaient été enterrés.
Projets similaires
INED UN BÂTIMENT STANDARD HORS DU COMMUN
Voltaire Dentelle de fer
Extension du CTLES Le coffre-fort de la mémoire
Architecte Tom darmon Architecture
|
Maîtrise d'ouvrage saint agne immobilier |
Aménageur spl chambery 2040 |
Structure -
|
Économie ampc
|
Ingénierie terre eco
|
Environnement bastide bondoux
|
paysage arter
|
programme 82 logements en accession, commerces et parking |
surface 5 423 m² sdp |
coût travaux 7 M€ HT |
performances et RÉCOMPENSES E+C- (niveau E2C1 et NF Habitat) |
La trame de notre façade est également un clin d’œil aux bâtiments de production industrielle que se caractérisent par des plans rationnels et des façades qui se raccourcissent, s’additionnent, se soustraient, s’évident au fur et à mesure des besoins de l’entreprise. Notre projet reprend l’idée d’une trame architectonique très réglée qui permet à la volumétrie de s’alléger en respectant la volumétrie du bâtiment. Elle forme de grands cadres blancs ouverts sur la ville, laissés vides pour y loger des espaces extérieurs ou alors subdivisés par une trame plus fine dans laquelle alternent pleins et châssis vitrés verticaux. La trame offre également aux logements d’agréables lieux extérieurs. La façade est également animée par des balcons que les acquéreurs peuvent « accessoiriser » en le transformant ainsi en serre ou bow-window. Pour cela un accord a été pris avec l’entreprise pour anticiper les demandes en TMA ou pendant la vie du projet. Cela garantira à la fois une harmonie dans la façade et lui donnera également un caractère aléatoire qui pourra varier dans le temps selon les envies des habitants.
Cette trame, le jeu de retraits et le jeu d’épannelages donnent l’effet d’un séquençage du bâtiment qui rappelle le rythme des bâtiments étroits du centre-ville. Cet effet est contrebalancé par l’unité de matériau et de couleur qui rappelle les grands ilots du nouveau quartier.
Le projet de ZAC préconise une implantation en U, qui mérite d’être sculpté pour être plus agréable à vivre grâce des jeux de gradins et de retraits. Ce traitement en gradins des ailes du U permet avant tout d’accentuer les distances entre façades, de favoriser l’ensoleillement, de minimisé les vis-à-vis et d’offrir de généreuses terrasses sur le grand paysage. Ce traitement se retourne en cœur d’ilôt initiant une différenciation des ambiances, des volumétries et des façades entre la rue et le cœur d’ilôt.
Pour créer cette gradination du projet, le bâtiment est volontairement épaissi en RDC et sur ses premiers niveaux. Cette épaisseur permet de proposer dans ces étages bas de nombreux celliers, facilement accessibles pour les logements. Cette volumétrie gradinée est encore renforcée au RDC par la localisation des stationnements, en débord par rapport au 1er niveau.
Ces 33 celliers offre avant tout un véritables confort d’usage pour les habitants puisqu’ils constituent une pièce servante supplémentaires qui leur permettant d’externaliser certaines affaires et de désencombrer ainsi leurs pièces de vie.
Ce confort d’usage est également indirect grâce à l’augmentation des surfaces vitrées en façade. Cela est lié à l’effet mécanique de l’épaississement du bâtiment et à l’application des ratios de surfaces vitrées.
Ces celliers présentent aussi un atout économique pour le maître d’ouvrage. Ces surfaces ne sont pas comptabilisées dans la SDP, présente un faible coût de construction, mais sont vendues aux acquéreurs comme surfaces annexes.
Souvent atouts des logements individuels, les celliers sont ici développés dans un programme collectif et induisent de nombreux effets positifs en matière d’usages, de fonctionnement du bâtiment mais aussi économiques.
Le RDC du bâtiment présente de grandes arcades de 3.5m de hauteur, séquençant le long linéaire de vitrines. Le rez-de-chaussée propose 3 commerces qui marquent les angles des bâtiments, entre ces commerces, de grands vides ponctuent la façade allégeant la masse du bâtiment et interrompant le long linéaire de vitrines.
La fiche de lot préconisait un parking semi-enterré qui nous semble compromettre l’idée d’une véritable traversée du cœur d’ilot. Nous proposons donc de disposer deux allées de stationnement RDC des ailes du bâtiment. Cette disposition libère le cœur d’ilot, optimise la surface construite du RDC, respecte le terrain naturel et accentue la présence d’un jardin de plain-pied et accessible directement depuis les halls des bâtiments. Cela rend également possible une véritable percée visuelle en double hauteur sur le jardin depuis l’espace public.
Ce traitement est RDC, des stationnements et du jardin en pleine-terre répond aussi à la logique de la ZAC qui remet à la surface deux cours d’eau qui avaient été enterrés.
Projets similaires
INED UN BÂTIMENT STANDARD HORS DU COMMUN
Voltaire Dentelle de fer
Extension du CTLES Le coffre-fort de la mémoire