Dans la ZAC Paris Rive Gauche, le lot M9A2 est implanté au-dessus des voies ferrées d’Austerlitz.
VINCI Immobilier, qui a remporté le projet suite à un concours de charge foncière, organise, avec la SEMAPA, la Mairie du 13eme et la Mairie de Paris, une consultation de maîtrise d’œuvre pour réaliser un bâtiment de 18 000 m² de bureaux. L’agence est invitée à répondre à cette consultation qui constitue alors son premier projet d'Immobilier d'Entreprise.
La question de la trame et de la largeur du bâtiment devient très rapidement l’enjeu de ce projet puisque le parti-pris retenu conditionnera l’ensemble du projet et don fonctionnement. La fiche de lot réalise une dizaine d’année plus tôt, préconise une épaisseur de bâtiment de 40m, alors que la dalle de recouvrement des voies ferrées prévoit une trame de 15m. En accord avec VINCI Immobilier, l’agence fait un choix radical, qui peut être dangereux puisqu’il réinterroge la fiche de lot : s’inscrire dans une trame de bureaux de 18m. Cette dérogation est en réalité le pari gagnant puisqu’elle correspond d’avantage aux enjeux de l’immobilier d’entreprise en permettant de réaliser des plans bien plus fonctionnels et efficaces, correspondant parfaitement aux attentes du maître d’ouvrage, de l’investisseur et des utilisateurs...
Architecte Tom darmon Architecture
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Maîtrise d'ouvrage bouygues Immobilier | ||
Aménageur - | ||
Structure - | ||
Économie - | ||
Statut Livré en janvier 2020
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Surface 1 550 m² SDP | ||
Coût 2,5 M€ HT
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Labels et récompenses BBC effinergie+ Paris Plan Climat - HQE BREEAM Very Good
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Ce pari séduit également l’urbaniste et l’aménageur, car tout en utilisant d’autres solutions, le projet reprend parfaitement la philosophie de la fiche de lot : offrir un séquençage du bâti le long de l’avenue et offrir de nouvelles qualités d’usage dans les bureaux.
Le projet développe environ 20 000 m² de bureaux implantés en forme de U autour d’un jardin central. Le choix d’une épaisseur de corps de bâtiment de 18m permet de dégager un cœur d’ilôt paysager généreux. Ce parti pris a induit une attention particulière au traitement des volumes et ainsi assurer un effet de légèreté sur la rue.
L’ensemble est d’abord séparé par une "fenêtre urbaine" qui offre des vues depuis le boulevard sur le jardin central et les quais voyageurs de la gare d'Austerlitz. Cette composition en deux ensembles est renforcée par la dualité de matières et de couleurs de façade de chacun des ensembles : l’un est traité en bois sombre (poutres en lamellé collé pré-vieilli) et l’autre est traité en aluminium de type Reynobon (finition peinture poudrée offrant un aspect minéral). Les parties vitrées des chassis sont en Anthelios argent, les parties pleines en inox poli-miroir raidis, ces ensembles donnent à l’ensemble ce caractère réfléchissant, à la fois singulier et qualitatif : La perception de la profondeur des modénatures est doublée grâce à leur reflet. Depuis l’intérieur des bureaux, ces modénatures donnent également un caractère chaleureux et protecteur avec un cadrage des vues sur le grand paysage urbain; une belle lumière protégée du soleil.
Cette recherche de légèreté passe également par un jeu de volumes au sein de chacun des ensembles, avec des retraits permettant de dégager des terrasses, des balcons, et des passerelles reliant les deux ensembles à travers la faille. Cette quête de légèreté est se révèle dans le jeu des épannelages et la création de retraits qui offrent des "cadres urbains", espaces extérieurs en étages, création d'angles pour les espaces de travail.
Ce jeu avec de rythme aléatoire des volumes, des passerelles et des modénatures provoque cet effet de légèreté, il constitue aussi pour les utilisateurs des événements dans le parcours qui est ainsi ponctué des surprises et de points de repères.
Le projet s’organise surtout autours d’un hall d’accès monumental dans lequel se déploie un escalier du RDC jusqu’au dernier étage. Cela est rendu possible par une astuce : le hall constitue un compartiment vertical. La transparence du hall et de l’escalier dessiné par l’agence, offre des vues depuis la rue sur le jardin et les voies ferrées. Cet escalier donne accès à des terrasses et des balcons accessibles à chaque pallier. Ainsi, ces généreux escaliers et espaces extérieurs permettent de développer dans des bureaux, de nouvelles qualités d’usage : c’est un petit peu « la maison » au bureau… Cette nouvelle façon de travailler est récompensée par le label Vinci Openwork.
De plus, ces escaliers monumentaux, présentent un véritable avantage d’utilisation du projet : ils offrent une bien plus grande divisibilité du projet avec potentiellement deux preneurs par étage. Cette flexibilité est bien entendu un argument économique majeur pour permettre le financement d’un espace si qualitatif. Le RDC accueille également des commerces qui sont positionnés dans les angles, afin de bénéficier à la fois de la visibilité sur l’avenue et de larges terrasses sur les mails piétons latéraux. La façade de ces commerces est traitée de manière très luxueuse avec de larges vitrines en inox très épais, à la manière des commerces de la 5ème avenue à NY.
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Le projet développe environ 20 000 m² de bureaux implantés en forme de U autour d’un jardin central. Le choix d’une épaisseur de corps de bâtiment de 18m permet de dégager un cœur d’ilôt paysager généreux. Ce parti pris a induit une attention particulière au traitement des volumes et ainsi assurer un effet de légèreté sur la rue.
L’ensemble est d’abord séparé par une "fenêtre urbaine" qui offre des vues depuis le boulevard sur le jardin central et les quais voyageurs de la gare d'Austerlitz. Cette composition en deux ensembles est renforcée par la dualité de matières et de couleurs de façade de chacun des ensembles : l’un est traité en bois sombre (poutres en lamellé collé pré-vieilli) et l’autre est traité en aluminium de type Reynobon (finition peinture poudrée offrant un aspect minéral). Les parties vitrées des chassis sont en Anthelios argent, les parties pleines en inox poli-miroir raidis, ces ensembles donnent à l’ensemble ce caractère réfléchissant, à la fois singulier et qualitatif : La perception de la profondeur des modénatures est doublée grâce à leur reflet. Depuis l’intérieur des bureaux, ces modénatures donnent également un caractère chaleureux et protecteur avec un cadrage des vues sur le grand paysage urbain; une belle lumière protégée du soleil.
Cette recherche de légèreté passe également par un jeu de volumes au sein de chacun des ensembles, avec des retraits permettant de dégager des terrasses, des balcons, et des passerelles reliant les deux ensembles à travers la faille. Cette quête de légèreté est se révèle dans le jeu des épannelages et la création de retraits qui offrent des "cadres urbains", espaces extérieurs en étages, création d'angles pour les espaces de travail.
Ce jeu avec de rythme aléatoire des volumes, des passerelles et des modénatures provoque cet effet de légèreté, il constitue aussi pour les utilisateurs des événements dans le parcours qui est ainsi ponctué des surprises et de points de repères.
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De plus, ces escaliers monumentaux, présentent un véritable avantage d’utilisation du projet : ils offrent une bien plus grande divisibilité du projet avec potentiellement deux preneurs par étage. Cette flexibilité est bien entendu un argument économique majeur pour permettre le financement d’un espace si qualitatif. Le RDC accueille également des commerces qui sont positionnés dans les angles, afin de bénéficier à la fois de la visibilité sur l’avenue et de larges terrasses sur les mails piétons latéraux. La façade de ces commerces est traitée de manière très luxueuse avec de larges vitrines en inox très épais, à la manière des commerces de la 5ème avenue à NY.
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