Préservant la cohérence et l’intégrité du bâtiment de Dominique Perrault, l'extension s’implante dans le prolongement naturel du bâtiment originel. Elle s'enveloppe d'inox poli et nervuré, reflétant la nature environnante et contrastant avec la matité
du bâtiment de Perrault.
Les archives universitaires réalisées en 1994 par Dominique Perrault à Bussy-Saint-Georges (77) arrivent à saturation et l’EPAURIF organise en 2014 une consultation pour la réalisation de leur extension. La commande précise notamment que 4000 m² d’archivage soient exploitables dès la livraison, et que 4000 m² d’archivage soient aménageables lorsque la première phase arrivera à saturation. Ces espaces d’archivages doivent être complété d’une seule salle de réunion. Le nouveau bâtiment doit communiquer avec le bâtiment de Dominique Perrault grâce à une passerelle à prévoir en R+1, alors que le RDV du nouveau bâtiment doit être traité en mezzanine et ainsi être deux fois plus haut que le RDC du bâtiment ancien. Le bâtiment doit répondre à l’ensemble des contraintes techniques pour assurer la préservation des ouvrages dans le temps et en toute circonstance.
Architectural concept
Program
Le projet propose d’abord de creuser le terrain naturel, afin de descendre le niveau bas du bâtiment sans l’enterrer. Cette astuce permet de mettre le R+1 du nouveau bâtiment au même niveau que celui de Perrault et de faciliter ainsi leur connexion par une passerelle. Ce traitement de la topographie du site permet aussi de réduire la hauteur du nouveau bâtiment, de leur rendre ainsi plus discret et d’en réduire ses effets sur le contexte qui l’entoure. Dans un soucis d’efficacité, l’agence propose par ailleurs deux bâtiment : l’un aménagé et donc exploitable à la livraison. L’autre à aménager ultérieurement. Cette séparation permet de réduire les frais de gestion du second bâtiment avant sa mise en exploitation (réduction des surfaces à chauffer, nettoyer, etc.). Cette solution est aussi un clin d’œil au projet de Dominique Perrault qui est composé de deux silos parfaitement symétriques.
L’objectif du projet est de rendre hommage au bâtiment de Dominique Perrault mais aussi de préserver cet écrin de nature dans ce contexte urbain plus ingrat que constitue une zone industrielle. La façade en inox répond à tous ces défis à la fois. Le hangar industriel d’entrée de ville, est ici réinterprété dans sa version précieuse. Le simple métal est remplacé par de l’inox et le hangar devient coffre-fort de la mémoire puisqu'il abrite des ouvrages universitaires, des travaux de recherche et de réflexion menés, qui seront conservés pour l’éternité par l’Etat.
La façade rend hommage au bâtiment de Dominique Perrault qui est en aluminium anodisé avec un pli horizontal. Elle est ici réinterprétée avec une façade en inox aux plis verticaux. Il s’agit donc à la fois de continuité et de dialogue entre les deux bâtiments : le brillant répond au mat ; la similitude de hauteur et symétrie des plans de masse. L'habillage en inox poli permet de faire disparaître le bâtiment dans le paysage en reflétant le ciel. Cet effet est renforcé par des plis verticaux.
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Préservant la cohérence et l’intégrité du bâtiment de Dominique Perrault, l'extension s’implante dans le prolongement naturel du bâtiment originel. Elle s'enveloppe d'inox poli et nervuré, reflétant la nature environnante et contrastant avec la matité
du bâtiment de Perrault.
Architect Tom darmon Architecture & Rmdm architectes
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client epaurif |
program EXTENSION DE 2 MAGASINS D’ARCHIVAGE DES FONDS BIBLIOTHÉCAIRES |
Surface 9990 M² SDP
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Cost 17 M€ HT
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status Completed in 2017 |
Structure ALPHA BET
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Les archives universitaires réalisées en 1994 par Dominique Perrault à Bussy-Saint-Georges (77) arrivent à saturation et l’EPAURIF organise en 2014 une consultation pour la réalisation de leur extension. La commande précise notamment que 4000 m² d’archivage soient exploitables dès la livraison, et que 4000 m² d’archivage soient aménageables lorsque la première phase arrivera à saturation. Ces espaces d’archivages doivent être complété d’une seule salle de réunion. Le nouveau bâtiment doit communiquer avec le bâtiment de Dominique Perrault grâce à une passerelle à prévoir en R+1, alors que le RDV du nouveau bâtiment doit être traité en mezzanine et ainsi être deux fois plus haut que le RDC du bâtiment ancien. Le bâtiment doit répondre à l’ensemble des contraintes techniques pour assurer la préservation des ouvrages dans le temps et en toute circonstance.
Le projet propose d’abord de creuser le terrain naturel, afin de descendre le niveau bas du bâtiment sans l’enterrer. Cette astuce permet de mettre le R+1 du nouveau bâtiment au même niveau que celui de Perrault et de faciliter ainsi leur connexion par une passerelle. Ce traitement de la topographie du site permet aussi de réduire la hauteur du nouveau bâtiment, de leur rendre ainsi plus discret et d’en réduire ses effets sur le contexte qui l’entoure. Dans un soucis d’efficacité, l’agence propose par ailleurs deux bâtiment : l’un aménagé et donc exploitable à la livraison. L’autre à aménager ultérieurement. Cette séparation permet de réduire les frais de gestion du second bâtiment avant sa mise en exploitation (réduction des surfaces à chauffer, nettoyer, etc.). Cette solution est aussi un clin d’œil au projet de Dominique Perrault qui est composé de deux silos parfaitement symétriques.
L’objectif du projet est de rendre hommage au bâtiment de Dominique Perrault mais aussi de préserver cet écrin de nature dans ce contexte urbain plus ingrat que constitue une zone industrielle. La façade en inox répond à tous ces défis à la fois. Le hangar industriel d’entrée de ville, est ici réinterprété dans sa version précieuse. Le simple métal est remplacé par de l’inox et le hangar devient coffre-fort de la mémoire puisqu'il abrite des ouvrages universitaires, des travaux de recherche et de réflexion menés, qui seront conservés pour l’éternité par l’Etat.
La façade rend hommage au bâtiment de Dominique Perrault qui est en aluminium anodisé avec un pli horizontal. Elle est ici réinterprétée avec une façade en inox aux plis verticaux. Il s’agit donc à la fois de continuité et de dialogue entre les deux bâtiments : le brillant répond au mat ; la similitude de hauteur et symétrie des plans de masse. L'habillage en inox poli permet de faire disparaître le bâtiment dans le paysage en reflétant le ciel. Cet effet est renforcé par des plis verticaux.
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