Saint-Cloud, à l’ouest de Paris est construite sur une colline dominant la Seine, aux rives très arborées et marquées par le magistral parc national de la ville. Elle profite de cette géographie luxuriante et de vues magnifiques sur Paris.
Surplombées par la flèche de son église, les petites rues escarpées abritent des constructions douces, pittoresques et hétéroclites qui ont en commun la petite échelle et le souci de la qualité. Le terrain du projet, rue Dailly, présente une forte déclivité vers la Seine. Le site fait figure de havre de paix, abritant une maison napoléonienne en retrait de la rue, semblant hissée dans la cime de grands arbres anciens plantés en aval et formant l’écrin d’une clairière. Un petit bois, au silence apaisant, en pleine ville, qui évoque un monde merveilleux, imaginaire. Le site est un petit Saint-Cloud à lui seul.
Le maitre d’ouvrage souhaite densifier les constructions dans le plus grand respect du lieu et du quartier. La Mairie souhaite la conservation de la façade de la maison existante. L’enjeu est donc de se placer dans la continuité de la ville actuelle, des bâtiments existants et du paysage. Les bâtiments mitoyens du site sont de grandes dimensions, et ne répondent qu’à la dimension paysagère et métropolitaine. Ils vont chercher les vues et la lumière en hauteur en interceptant violemment la pente, créant des façades hautes et monumentales, sans relation avec leur site. Réaliser la surface demandée au programme, sur un terrain aussi exceptionnel que contraint, pose la question de la densité perçue et la manière de la rendre acceptable. Le projet, évidement orienté vers le paysage et les vues sur Paris s’inscrit de manière sensible dans son site et dans les continuités des villas clodoaldienne. Il concilie d’un côté la géographie, le grand paysage et la métropole et de l’autre, la ville de Saint-Cloud, la rue Dailly et le petit bois. Il transforme cette villa du XIXème siècle en un hameau de villas du XXIème siècle. Elle évoque la ville historique et restitue, de manière contemporaine, un petit Saint-Cloud, des villas en cascade.
Sur la rue, le projet doit être le prolongement et la réhausse contemporaine de la façade conservée. Ses extensions latérales viennent à l’alignement sur rue et privilégient la continuité avec les bâtiments voisins. Le projet propose une écriture sobre, tenue, composée, qui restitue une cohérence entre les bâtiments existants. L’épannelage est contextuel, appuyé par le contraste des matières. Le contemporain réinterprète l’ancien, la légèreté compense la massivité. Les lieux extérieurs, très qualitatifs, favoriseront la vie en collectivité. Depuis la rue ils se développent en séquence : la cour d’entrée, un porche au travers de la façade conservée, des halls très vitrés, un belvédère, un escalier dans la topographie qui surplombe le petit bois, connecte des placettes plantées, pour rejoindre la clairière. Ces cheminements et ces lieux incitent à la promenade architecturale et permettent de desservir le plus de logements possibles directement par l’extérieur. Des logements qui profitent définitivement des qualités de l’habitat individuel et de l’habitat collectif. Des logements d’exception à Saint-Cloud.
Projets similaires
les maisons de la galiotte
jo - village des médias
LE ROCHER DU MARCHé
Saint-Cloud, à l’ouest de Paris est construite sur une colline dominant la Seine, aux rives très arborées et marquées par le magistral parc national de la ville. Elle profite de cette géographie luxuriante et de vues magnifiques sur Paris.
Architecte Tom darmon Architecture
|
Maîtrise d'ouvrage esprimm |
PROGRAMME 64 maisons groupées et parkings |
surface 4800 M² SDP
|
COÛT 11.4 M€ HT
|
statut concours 2019 |
bet structure evp
|
Surplombées par la flèche de son église, les petites rues escarpées abritent des constructions douces, pittoresques et hétéroclites qui ont en commun la petite échelle et le souci de la qualité. Le terrain du projet, rue Dailly, présente une forte déclivité vers la Seine. Le site fait figure de havre de paix, abritant une maison napoléonienne en retrait de la rue, semblant hissée dans la cime de grands arbres anciens plantés en aval et formant l’écrin d’une clairière. Un petit bois, au silence apaisant, en pleine ville, qui évoque un monde merveilleux, imaginaire. Le site est un petit Saint-Cloud à lui seul.
Le maitre d’ouvrage souhaite densifier les constructions dans le plus grand respect du lieu et du quartier. La Mairie souhaite la conservation de la façade de la maison existante. L’enjeu est donc de se placer dans la continuité de la ville actuelle, des bâtiments existants et du paysage. Les bâtiments mitoyens du site sont de grandes dimensions, et ne répondent qu’à la dimension paysagère et métropolitaine. Ils vont chercher les vues et la lumière en hauteur en interceptant violemment la pente, créant des façades hautes et monumentales, sans relation avec leur site. Réaliser la surface demandée au programme, sur un terrain aussi exceptionnel que contraint, pose la question de la densité perçue et la manière de la rendre acceptable. Le projet, évidement orienté vers le paysage et les vues sur Paris s’inscrit de manière sensible dans son site et dans les continuités des villas clodoaldienne. Il concilie d’un côté la géographie, le grand paysage et la métropole et de l’autre, la ville de Saint-Cloud, la rue Dailly et le petit bois. Il transforme cette villa du XIXème siècle en un hameau de villas du XXIème siècle. Elle évoque la ville historique et restitue, de manière contemporaine, un petit Saint-Cloud, des villas en cascade.
Sur la rue, le projet doit être le prolongement et la réhausse contemporaine de la façade conservée. Ses extensions latérales viennent à l’alignement sur rue et privilégient la continuité avec les bâtiments voisins. Le projet propose une écriture sobre, tenue, composée, qui restitue une cohérence entre les bâtiments existants. L’épannelage est contextuel, appuyé par le contraste des matières. Le contemporain réinterprète l’ancien, la légèreté compense la massivité. Les lieux extérieurs, très qualitatifs, favoriseront la vie en collectivité. Depuis la rue ils se développent en séquence : la cour d’entrée, un porche au travers de la façade conservée, des halls très vitrés, un belvédère, un escalier dans la topographie qui surplombe le petit bois, connecte des placettes plantées, pour rejoindre la clairière. Ces cheminements et ces lieux incitent à la promenade architecturale et permettent de desservir le plus de logements possibles directement par l’extérieur. Des logements qui profitent définitivement des qualités de l’habitat individuel et de l’habitat collectif. Des logements d’exception à Saint-Cloud.
Projets similaires
les maisons de la galiotte
jo - village des médias
LE ROCHER DU MARCHé