A proximité immédiate du métro Asnières-Courtilles l’emprise multisports comprenant la Piscine Esposito, la Patinoire des Courtilles et le stade de tennis est un trapèze difficilement accessible. Contrainte à l’est par la départementale D19 formant la limite avec la commune de Gennevilliers, à l’ouest et au nord, le site devient hermétique avec la présence de la barre Soufflot en forme de crosse.

Dans le cadre de la consultation IMGP2, la Ville d’Asnières s’interroge sur le devenir de la patinoire des Courtilles vieillissante. Son attente est la construction d’un nouvel équipement privé financé par la réalisation de maximum 300 nouveaux logements. Compte-tenu de la taille et de la localisation du site, les enjeux sont avant tout urbains : reconnecter le site à la ville d’Asnières ; reconstituer un front sur le boulevard ; générer une nouvelle centralité au Nord de la Ville et rendre possible les évolutions du quartier qui interviendront à travers le prochain NPNRU. Dans ce secteur de grands ensembles, où les formes urbaines sont hétérogènes, le bâti est désorienté par rapport au maillage viaire.

Concept urbain

Concept architectural

RÉINVENTER LA HAUTEUR

Notre projet prévoit ainsi trois immeubles implantés le long du boulevard, le bâti est reconnecté au maillage viaire et recréer un front urbain. Ce parti-pris offre une grande politesse urbaine en éloignant de plus de 100m les nouveaux logements des logements existants de l’autre côté du site et préservant les vues de chacun. La hauteur de ces nouveaux bâtiments s’échelonne de R+9 à R+15 afin de répondre au contexte urbain du quartier marqué par plusieurs tours dans les environs proches qui flirtent avec les 50m. Chaque tour est à gradins permettant de libérer les vues au gré de la hauteur. Toujours à la recherche de solutions spécifiques pour répondre à la question du logement et celle post-covid, nous développons une réflexion sur la systématisation de la qualité des logements par le travail de l’épaisseur des bâtiments, celliers, parties communes : verticalisation de la maison individuelle. 

UN ÉQUIPEMENT AU CROISEMENT DES BESOINS ÉCONOMIQUES, TECHNIQUES ET ARTISTIQUES

Au cœur de cet aménagement, la nouvelle patinoire est implantée face à la piscine conservée afin de créer une polarité sportive. Le bâtiment est englobé par le soulèvement du parc, ce qui est repris et accentué dans l’architecture intérieure du bâtiment : le béton taillé en roche, l’ensemble provoque une sensation de spéléogénèse depuis l’intérieur, de résurgence depuis l’espace public. Cette mise en abri permet de dégager un grand parc au cœur du projet de 2ha : c’est un poumon vert pour le quartier. Largement planté, il remonte par un « mouvement tellurique » jusqu’au terrain de foot situé sur le toit de la patinoire créant une esplanade connectant ainsi l’ensemble du projet au reste du quartier : le parc tout entier devient un cheminement vers des polarités renforcées.

A proximité immédiate du métro Asnières-Courtilles l’emprise multisports comprenant la Piscine Esposito, la Patinoire des Courtilles et le stade de tennis est un trapèze difficilement accessible. Contrainte à l’est par la départementale D19 formant la limite avec la commune de Gennevilliers, à l’ouest et au nord, le site devient hermétique avec la présence de la barre Soufflot en forme de crosse.

Dans le cadre de la consultation IMGP2, la Ville d’Asnières s’interroge sur le devenir de la patinoire des Courtilles vieillissante. Son attente est la construction d’un nouvel équipement privé financé par la réalisation de maximum 300 nouveaux logements. Compte-tenu de la taille et de la localisation du site, les enjeux sont avant tout urbains : reconnecter le site à la ville d’Asnières ; reconstituer un front sur le boulevard ; générer une nouvelle centralité au Nord de la Ville et rendre possible les évolutions du quartier qui interviendront à travers le prochain NPNRU. Dans ce secteur de grands ensembles, où les formes urbaines sont hétérogènes, le bâti est désorienté par rapport au maillage viaire.

Concept urbain

Concept architectural

RÉINVENTER LA HAUTEUR

Notre projet prévoit ainsi trois immeubles implantés le long du boulevard, le bâti est reconnecté au maillage viaire et recréer un front urbain. Ce parti-pris offre une grande politesse urbaine en éloignant de plus de 100m les nouveaux logements des logements existants de l’autre côté du site et préservant les vues de chacun. La hauteur de ces nouveaux bâtiments s’échelonne de R+9 à R+15 afin de répondre au contexte urbain du quartier marqué par plusieurs tours dans les environs proches qui flirtent avec les 50m. Chaque tour est à gradins permettant de libérer les vues au gré de la hauteur. Toujours à la recherche de solutions spécifiques pour répondre à la question du logement et celle post-covid, nous développons une réflexion sur la systématisation de la qualité des logements par le travail de l’épaisseur des bâtiments, celliers, parties communes : verticalisation de la maison individuelle. 

UN ÉQUIPEMENT AU CROISEMENT DES BESOINS ÉCONOMIQUES, TECHNIQUES ET ARTISTIQUES

Au cœur de cet aménagement, la nouvelle patinoire est implantée face à la piscine conservée afin de créer une polarité sportive. Le bâtiment est englobé par le soulèvement du parc, ce qui est repris et accentué dans l’architecture intérieure du bâtiment : le béton taillé en roche, l’ensemble provoque une sensation de spéléogénèse depuis l’intérieur, de résurgence depuis l’espace public. Cette mise en abri permet de dégager un grand parc au cœur du projet de 2ha : c’est un poumon vert pour le quartier. Largement planté, il remonte par un « mouvement tellurique » jusqu’au terrain de foot situé sur le toit de la patinoire créant une esplanade connectant ainsi l’ensemble du projet au reste du quartier : le parc tout entier devient un cheminement vers des polarités renforcées.

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