Dédié à la recherche démographique, le bâtiment de l’INED au sein du campus Condorcet, à Aubervilliers, la nouvelle cité des sciences sociales est d’abord un projet de coopération scientifique d’envergure, qui se dote ainsi d’un campus contemporain et urbain, vecteur de synergies, de visibilité nationale, européenne et mondiale.
Architecte Tom darmon Architecture
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Maîtrise d'ouvrage SERENDICITé, ADIM, CAMPUS CONDORCET |
URBANISTE AGENCE ter |
PROGRAMME INSTITUT NATIONAL DES ÉTUDES DÉMOGRAPHIQUES, BUREAUX, RIE, SALLES DE SÉMINAIRES ET de FORMATIONS |
surface 7354 M² SDP
|
COÛT 15.6 M€ HT |
statut |
bet structure scyna
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L’ensemble s’inscrit sur un site au passé industriel lourd en pleine revitalisation. Les premiers bâtiments de recherche et les programmes essentiels à la vie de campus aujourd’hui édifiés donnent corps et vie à un véritable quartier universitaire. Le projet de l’INED laisse la part belle aux espaces paysagers et aux déplacements doux. Sculpté au regard des espaces publics, des bâtiments de recherche en vis-à-vis, de percées visuelles urbaines et paysagères à composer, l’INED suit le cour principal du campus, le façonnage du jardin à l’ouest, et restitue un alignement côté rues. En proue de l’îlot 2, il affirme son identité architecturale en laissant s’exprimer la générosité de la nappe paysagère.
Volumétrie
Circulations intérieures
Programme
Niveau courant
Le bâtiment développe 7300m² de plateaux de bureaux organisés de façon à regrouper les enseignants-chercheurs dans des bureaux pouvant être décloisonnés. Chaque étage abrite des « lieux-repères », salons d’échange informel, salles de réunion, lieux de convivialité, loggias, terrasses, qui doivent permettre aux chercheurs d’unités diverses de s’approprier ces espaces agréables et de se rencontrer de manière fortuite, de favoriser les synergies et l’émulation intellectuelle. Le rez-de-chaussée abrite un restaurant de 183 places. La morphologie du projet est pensée pour atténuer le caractère massif des volumes du programme. Il s’agit d’introduire dans une composition rigoureuse, des irrégularités. Le gabarit initial est divisé par une faille. L’épannelage des niveaux module la morphologie du bâtiment par un jeu de volumes en plis et par l’alternance de terrasses. Les volumes dialoguent, créent des jeux d’ombres, captent la lumière et ses subtiles variations journalières et saisonnières. Le bâtiment offre des conditions optimales de travail et répond par un plan libéré des contraintes techniques au besoin d’évolutivité et de flexibilité des espaces. Tramé, il peut accueillir des éléments de façades en série et construire une variation de pleins et de vides.
La façade est architectonique. Elle expose aux variations lumineuses la matière vibrante et l’épaisseur d’un béton très clair, lisse, affuté. Son processus constructif ordonnancé, l’empilement, est clairement perceptible. Réalisé dans le cadre d’un PPP, elle se compose d’éléments béton porteurs au dessin précis et préfabriqués sur site, prenant en compte dès l’esquisse l’exigence de la durabilité. Dans ce bâtiment sans climatisation, l’épaisseur des poteaux, l’implantation des ouvertures, et le système d’occultation confèrent un rôle de protection solaire à la façade. Chaque bureau profite de larges baies ouvertes sur l’extérieur, baignant les lieux d’une lumière naturelle tamisée. Par la qualité de l’éclairage et la générosité de leurs dimensions, les espaces de travail sont propices à la concentration. Au sol, le rez-de-chaussée bénéficie d’un jardin, ouvert sur le campus. Conçu en référence au cloître, il est lui aussi dédié à la méditation, au confort des chercheurs, aux rencontres, et aux événements organisés par l’INED.
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surface 7354 M² SDP
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COÛT 15.6 M€ HT |
statut |
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L’ensemble s’inscrit sur un site au passé industriel lourd en pleine revitalisation. Les premiers bâtiments de recherche et les programmes essentiels à la vie de campus aujourd’hui édifiés donnent corps et vie à un véritable quartier universitaire. Le projet de l’INED laisse la part belle aux espaces paysagers et aux déplacements doux. Sculpté au regard des espaces publics, des bâtiments de recherche en vis-à-vis, de percées visuelles urbaines et paysagères à composer, l’INED suit le cour principal du campus, le façonnage du jardin à l’ouest, et restitue un alignement côté rues. En proue de l’îlot 2, il affirme son identité architecturale en laissant s’exprimer la générosité de la nappe paysagère.
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La façade est architectonique. Elle expose aux variations lumineuses la matière vibrante et l’épaisseur d’un béton très clair, lisse, affuté. Son processus constructif ordonnancé, l’empilement, est clairement perceptible. Réalisé dans le cadre d’un PPP, elle se compose d’éléments béton porteurs au dessin précis et préfabriqués sur site, prenant en compte dès l’esquisse l’exigence de la durabilité. Dans ce bâtiment sans climatisation, l’épaisseur des poteaux, l’implantation des ouvertures, et le système d’occultation confèrent un rôle de protection solaire à la façade. Chaque bureau profite de larges baies ouvertes sur l’extérieur, baignant les lieux d’une lumière naturelle tamisée. Par la qualité de l’éclairage et la générosité de leurs dimensions, les espaces de travail sont propices à la concentration. Au sol, le rez-de-chaussée bénéficie d’un jardin, ouvert sur le campus. Conçu en référence au cloître, il est lui aussi dédié à la méditation, au confort des chercheurs, aux rencontres, et aux événements organisés par l’INED.
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