« L’oiseau des îles », du nom du dernier grand voilier nantais, est un immeuble d’habitation situé dans la Zac de la Prairie au Duc et localisé au cœur du parc des machines de l’île de Nantes.
Architecte Tom darmon Architecture
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Maîtrise d'ouvrage nantes habitat |
PROGRAMME 30 logements collectifs et intermédiaires, commerces et parking |
surface 3150 M² SDP
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COÛT 5.3 M€ HT
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statut livré en 2016 |
bet tce astec
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Elle est composée d’espaces publics qui font front à la Loire et qui sont pour les Nantais un territoire de loisir et de promenade. Le projet amorce le nouveau quartier de construction le long de la Prairie aux Ducs. Le bâtiment occupe la totalité de la parcelle et déploie sur 3 000 m² des commerces et des logements portés par Nantes Habitat qui à terme, offriront à la ville un immeuble et des logements remarquables depuis la rive nord de la Loire, jusqu’aux parties ouest de l’île.
Programme
Répartition typologique
La situation centrale de cette opération soulève la question du caractère urbain du bâtiment, au regard d’un quartier à naître dont l’identité est à définir. Le projet propose trois éléments de composition : le socle, l’émergence, la proue. Le socle ancre au sol le bâtiment et construit l’échelle de la rue du quartier. Il s’intègre au groupe scolaire à proximité – l’école Aimé Césaire dont les dimensions et la matérialité similaires permettent de définir un environnement proche à l’échelle du piéton. Les places de stationnement implantées au centre de l’îlot sont entourées par les programmes de logements intermédiaires et de commerces. Ce fonctionnement limite l’excavation de terres polluées et permet de dilater le socle afin d’occuper la totalité de la parcelle. L’émergence s’affirme depuis le socle par un volume simple, élancé vers le ciel tandis qu’une pointe affirmée termine le bâtiment et dresse dans le paysage urbain le signal du nouveau quartier dans le lointain.
La composition du volume en deux entités, l’une terrestre, et l’autre aérienne est accentuée par le choix de matérialité et morphologies différentes. Le socle traité en bois propose un travail d’ondulation et de déformation participant à l’identification des programmes : les logements intermédiaires, le restaurant. L’émergence utilise une trame régulière empruntée aux bâtiments industrielles pré-existants, et se déclinent sur un volume simple par une grille métallique blanche en variations de pleins (loggia), de vides (cadrage sur le lointain) et de transparences (système d’occultation). L’association du système de façade et de balcons périphériques offrent deux intérêts : un cadre intime et appropriable sur l’horizon lointain pour les résidents ; l’animation d’un immeuble remarquable pour les Nantais. Dans ce secteur à la topographie très plate l’immeuble participe à l’écriture du skyline de l’Île de Nantes qui se donne à voir depuis la ville historique. L’oiseau des îles réponds aux enjeux à l’échelle du piéton, du quartier, du lointain.
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