Au coeur du quartier Saint-Germain à Paris, l'agence répond à une luxueuse commande pour une photographe. Jeux de matériaux, déclinaisons de teintes naturelles et espaces se dissimulant, le projet crée un contraste entre espaces privés et publics pour mieux les révéler.
Madame M est singulière, Madame M est multiple, elle a eu plusieurs vies, elle s’est appliquée à plusieurs de ses talents. Jeune douée belle, madame n’a pas la même vie que tout le monde, elle vit là où elle est, elle vit partout donc. Madame M a choisi Paris pour capitale principale, Saint Germain des Près, rue Jacob, deuxième étage, par la fine paroi de verre soufflé qui compose chacun des sept châssis sur voie, le clocher de l’Eglise de Saint Germain des près se voit, s’entend, on pourrait presque l’effleurer.
Plan
Coupe
Quel que soit son dévolu artistique, Madame M est toujours en prise avec le mouvement, la perception, le rapport au corps, animé, inanimé, le cadrage, elle joue de l’effet de ses petites et grandes fabriques sur le genre humain, on se surprend à entendre les sons dégagés par ses fabriques souvent silencieuses. Les appartements de madame M se doivent d’être comme tous les autres mais pas tout à fait. Ils existent tous mais pas tout à fait, ensemble ils sont grands, on en perçoit toujours l’entièreté du volume total, alors que seuls les appartements publics sont offerts à être vus, visités ou encore vécus.
L’autre moitié des appartements sont privés, ils sont inaccessibles et n’existent pas pour le visiteur. Dérobés de la vue de tous, on y accède par des passages à la fois monumentaux et invisibles, lieux secrets de passage d’un état à l’autre, du public à l’intime, ils donnent accès à l’autre coté du miroir, ce sont de véritables sas vers l’espace quasi-reptilien de Madame M. L’espace public sur rue et l’espace privé sur cour sont couchés l’un contre l’autre, se reflètent l’un dans le volume de l’autre, bien qu’ayant des vies parallèles, ils se mélangent et se fondent dans leurs perspectives et points de fuite, cette rencontre est une expérience unique d’ubiquité.
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Au coeur du quartier Saint-Germain à Paris, l'agence répond à une luxueuse commande pour une photographe. Jeux de matériaux, déclinaisons de teintes naturelles et espaces se dissimulant, le projet crée un contraste entre espaces privés et publics pour mieux les révéler.
Architect Tom darmon Architecture
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client SCI JACOB |
program Rénovation complète d'un appartement |
Surface 150M² SDP
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Cost 400 000€ HT
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status |
Constructor scb scoore batiment
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Madame M est singulière, Madame M est multiple, elle a eu plusieurs vies, elle s’est appliquée à plusieurs de ses talents. Jeune douée belle, madame n’a pas la même vie que tout le monde, elle vit là où elle est, elle vit partout donc. Madame M a choisi Paris pour capitale principale, Saint Germain des Près, rue Jacob, deuxième étage, par la fine paroi de verre soufflé qui compose chacun des sept châssis sur voie, le clocher de l’Eglise de Saint Germain des près se voit, s’entend, on pourrait presque l’effleurer.
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Quel que soit son dévolu artistique, Madame M est toujours en prise avec le mouvement, la perception, le rapport au corps, animé, inanimé, le cadrage, elle joue de l’effet de ses petites et grandes fabriques sur le genre humain, on se surprend à entendre les sons dégagés par ses fabriques souvent silencieuses. Les appartements de madame M se doivent d’être comme tous les autres mais pas tout à fait. Ils existent tous mais pas tout à fait, ensemble ils sont grands, on en perçoit toujours l’entièreté du volume total, alors que seuls les appartements publics sont offerts à être vus, visités ou encore vécus.
L’autre moitié des appartements sont privés, ils sont inaccessibles et n’existent pas pour le visiteur. Dérobés de la vue de tous, on y accède par des passages à la fois monumentaux et invisibles, lieux secrets de passage d’un état à l’autre, du public à l’intime, ils donnent accès à l’autre coté du miroir, ce sont de véritables sas vers l’espace quasi-reptilien de Madame M. L’espace public sur rue et l’espace privé sur cour sont couchés l’un contre l’autre, se reflètent l’un dans le volume de l’autre, bien qu’ayant des vies parallèles, ils se mélangent et se fondent dans leurs perspectives et points de fuite, cette rencontre est une expérience unique d’ubiquité.
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